Riders for Refugees : « Rézolog nous a permis d’envoyer des vêtements chauds à Calais »
Plus qu’une association, Riders for Refugees est un mouvement de solidarité inédit dans le milieu de l’outdoor. Sa mission : collecter des vêtements chauds pour les distribuer aux réfugiés. C’est donc tout naturellement que Rézolog a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice. « Nous sommes sensibles au projet, déclare Jean-Baptiste Nicola, de Rézolog, expert de la logistique. L’association défend une cause qui nous tient à cœur et qui touche directement à l’univers de l’outdoor et de la montagne. Notre contribution était une évidence ».
Alors, pour vous présenter Riders for Refugees, nous avons décidé de partir à la rencontre de David Malacrida, bénévole de l’association. Il nous explique les objectifs du projet et nous raconte comment s’est déroulée la collaboration avec Rézolog.
D’abord, pouvez-vous nous expliquer le projet et les objectifs de Riders for Refugees ?
En 2015, quand Danny Burrow, rédacteur en chef d’un magazine de snowboard, s’est rendu à Calais, il a fait un constat : d’un côté, les réfugiés souffrent du froid, de l’autre, les riders disposent de nombreux vêtements inutilisés, rangés au placard depuis des années. Il a donc fondé Riders for Refugees pour que les surplus de l’outdoor profitent aux réfugiés qui en avaient le plus besoin. Rapidement, plusieurs personnes se sont greffées au projet. Tout s’est finalement fait de manière instinctive, dans un très bel élan de solidarité. Aujourd’hui, nous organisons plusieurs collectes chaque année : la principale a lieu en octobre, en Rhône-Alpes.
En un chiffre, Riders for Refugees, ça représente quoi ?
En 2018, nous avons récolté 6000 produits chauds, grâce à des dons de particuliers ou d’entreprises. Parmi les marques qui nous soutiennent, nous pouvons notamment évoquer Rossignol et Quechua. Chacune nous fournit des quantités de vêtements standardisés, en lien avec nos besoins. C’est du très bon matériel.
Vous développez des points de collecte un peu partout en Europe, mais une grande partie se situe dans les Alpes, en France, notamment autour d’Annecy. Pourquoi avoir ciblé cette région en particulier ?
Ce n’est pas par hasard. C’est la région, en France, où l’outdoor est le plus développé. Toutes les marques et les stations sont ici. Annecy est d’ailleurs une ville très sportive. Le potentiel de dons est donc élevé. A partir de là, une fois les vêtements collectés, Riders for Refugees s’organise ensuite pour redistribuer les vêtements chauds dans différentes régions, en Europe. Pour cela, nous travaillons avec des associations locales, présentes sur le terrain, aux côtés des réfugiés. Elles nous listent leurs besoins et nous leur envoyons le juste nécessaire.
Votre action demande une vraie maîtrise logistique. Vous avez été aidés par Rézolog. Que vous ont-ils apporté ?
Rézolog nous a permis d’envoyer les vêtements chauds à Calais. Sans cette aide, tout cela aurait été tout simplement impossible. On est une association. Le transport des vêtements – et la logistique qui l’entoure – représente un coût important. C’est là que Rézolog est intervenu : ils nous ont permis de louer un camion à un prix cinq fois moins élevé que la normale.
Concrètement, comment votre collaboration avec Rézolog s’est-elle déroulée ?
Tout s’est fait très rapidement. Quand j’ai contacté Jean-Baptiste Nicola, de Rézolog, pour obtenir une aide logistique, il m’a tout de suite dit oui. Nous sommes donc venus avec les vêtements à l’entrepôt. Rézolog nous a mis tout le matériel logistique à disposition – dont un plastifieur et un chariot élévateur – et son équipe nous a aidés à charger les sept palettes de vêtements chauds dans le camion, direction Calais.
Pour en savoir plus sur Riders for Refugees, découvrez leur site internet : ridersforrefugees.com