Logistique : comment faire pour améliorer la sécurité d'un site classé Seveso ?

Logistique : comment faire pour améliorer la sécurité d’un site classé Seveso ?

Le sujet est revenu sur la table au cours des dernières semaines. Suite à l’impressionnant incendie, à Rouen (76), de l’usine Lubrizol, et des polémiques qui ont suivi, la question de la sécurité des sites classés Seveso se retrouve à nouveau au cœur des discussions. Il faut dire que cet événement majeur a fait – et c’est normal – les gros titres de la presse pendant de nombreux jours, poussant ainsi l’opinion publique à se réinterroger sur le système de contrôle de ces installations industrielles à risque.

Il faut avouer qu’à l’heure actuelle, de nombreuses interrogations persistent sur les conditions exactes de l’accident. Comme le rappelle le journaliste Jean-Mathieu Pernin sur RTL, difficile de savoir exactement ce qu’il s’est passé et quels produits ont réellement brûlé. Ce manque de transparence a logiquement suscité une vraie colère des habitants de la région, inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants, et de vrais questionnements dans la classe politique. Alors, rebondissons sur cet événement d’une ampleur exceptionnelle, qui a beaucoup fait réagir, pour vous parler de la sureté des usines et des entrepôts à risque.

1312 sites Seveso en France !

Pour commencer, petit retour sur les chiffres. Nous dénombrons, en 2019, 1312 sites classés Seveso en France, qui font tous l’objet d’une réglementation stricte et de contrôles renforcés. Leur spécificité : ils sont tous amenés à manipuler des produits dangereux pour l’homme ou l’environnement. Mais, comme le demandent parfois certains : faut-il s’inquiéter de leur présence à proximité de son domicile ou de son lieu de travail ?

En un sens oui, si l’on regarde une donnée purement factuelle : en 2018, 111 accidents sont survenus sur des installations classées Seveso, comme l’a révélé le magazine Usine Nouvelle, dans une enquête détaillée. D’un autre côté, non, si tout est mis en œuvre pour empêcher les situations à risque. À partir du moment où l’acteur industriel, en charge de la gestion du site, prend soin de choisir des partenaires compétents et de suivre scrupuleusement les consignes de sécurité, un accident a alors très peu de chances de se produire. Tout est question de moyens déployés et de rigueur pour diminuer fortement les probabilités !

La problématique actuelle est donc claire : comment ces sites industriels peuvent-ils mieux se prémunir, encore et toujours, face à une grande diversité de risques ? Le sujet n’est pas à prendre à la légère, car un accident peut avoir de lourdes conséquences pour l’environnement et la santé des populations locales. Nous avons tous en tête les images de la catastrophe d’AZD qui avait, en septembre 2001, conduit à un bilan terrible.

Un site Seveso, c’est quoi ?

C’est pour cette raison que, depuis plus de 40 ans, les installations potentiellement dangereuses doivent être identifiées et suivre un certain nombre de protocoles. Si cela n’empêche pas à des accidents industriels de naître, cette approche permet toutefois d’en réduire significativement les chances et de limiter les effets d’un éventuel incident. Car prévenir le risque, c’est aussi, et surtout, anticiper chaque scénario et être soucieux du moindre détail !

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Ainsi, comme le veut la législation, plusieurs procédures doivent être scrupuleusement suivies, comme l’obligation de définir un plan d’urgence tous les cinq ans et d’élaborer une stratégie d’intervention. Des mesures de prévention particulières sont aussi décidées, en fonction des spécificités de chaque site. Tout est donc mis en œuvre, à travers une étude approfondie des risques, pour assurer un niveau de sécurité maximal.

C’est d’ailleurs à partir de cette analyse que les autorités peuvent classifier un site en seuil haut ou en seuil bas. Savez-vous comment cela fonctionne ? C’est simple. Trois critères principaux entrent en compte pour définir la dangerosité potentielle d’une installation : les effets thermiques, les effets de surpression (générés par le souffle d’une explosion) et les effets toxiques (rejets de polluants).

Comment garantir la sécurité sur un site Seveso ?

Vous l’aurez donc compris : de nombreuses contraintes doivent être respectées avec rigueur et professionnalisme afin d’assurer la sécurité d’un site Seveso. Il est désormais vivement conseillé, pour les industriels, de s’entourer d’experts compétents dans leur domaine, afin de mieux appréhender et de maîtriser le risque. Pour les accompagner, plusieurs acteurs innovants apportent des solutions concrètes et sur-mesure. Parmi eux : Ectra Logistique.

À travers cette filiale, nous nous appuyons effectivement sur plus de vingt ans d’expérience dans la gestion, le stockage et le transport de produits dangereux. Ce savoir-faire technique, que nous prenons soin d’adapter aux évolutions de la réglementation, nous permet aujourd’hui d’accompagner des clients classés Seveso de plusieurs manières.

D’abord, nous sommes en mesure de prendre en charge le groupage et le stockage des produits, dans des conditions optimales de sécurité. Vous avez probablement déjà entendu parler de notre entrepôt nouvelle génération de 9000m², situé à Crolles (38). Un tiers du bâtiment est exclusivement réservé à l’accueil de produits dangereux. Conçu pour résister aux catastrophes naturelles et empêcher tout incident, ce bâtiment est alors en capacité de stocker des substances ou des produits à fort degré de toxicité, tout en garantissant un niveau de sécurité hors du commun. Ce bâtiment n’est pour l’heure pas classé SEVESO mais possède toutes les caractéristiques pour permettre ultérieurement cette classification. Notre département logistique produits dangereux exploite également un second entrepôt de 8500 m² sur la commune de Saint-Clair du Rhône. Cet entrepôt est en revanche d’ores et déjà classé SEVESO SEUIL HAUT avec des autorisation de plus de 100 tonnes pour des produits classés très Toxiques selon la réglementation ICPE (installation classé pur l’environnement).

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Sous-traiter sa logistique de produits dangereux

C’est donc très logiquement que beaucoup d’entreprises, notamment spécialisées dans la micro-électronique, nous sollicitent actuellement pour le stockage de leurs composants, principalement en Isère et en Haute-Savoie. Mais, afin de préserver l’humain et la nature, notre expertise ne s’arrête pas là. Nous pouvons apporter un accompagnement encore bien plus large aux sites classés Seveso, seuil haut ou seuil bas, ou aux entreprises qui doivent manipuler des produits dangereux au quotidien. Ce sujet avait déjà été expliqué dans un article précédent, mais c’est l’occasion de le rappeler.

Nous sommes effectivement capables d’apporter notre savoir-faire à toutes les étapes de la logistique de produits dangereux, qu’ils soient solides, liquides ou gazeux. Concrètement, cela se traduit par une aptitude à intervenir lors du groupage, du stockage, du transport, mais aussi lors du tri, de la valorisation et de la collecte des déchets. Cette solution globale permet ainsi aux acteurs industriels de compter sur un partenaire de confiance, qui saura garantir une sécurité maximale tout au long de la durée de vie du produit.

Vous êtes une entreprise classée Seveso seuil haut ou seuil bas ? Rézolog et sa filiale Ectra Logistique sont en mesure de vous accompagner. Découvrez dès maintenant nos solutions et contactez notre équipe d’experts pour discuter de vos besoins. Nous saurons vous apporter des réponses concrètes et sur-mesure !

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